Rien d'autre que Christ

ATTENTION À CE QUI PEUT REMPLACER CHRIST POUR VIVRE DANS LE BONHEUR ET L'ASSURANCE

Tout ce qui, en nous, ne s’appuie pas sur Christ ou sa Parole pour vivre dans le bonheur, choisira effectivement un autre point d’appui, ou plusieurs autres. Seulement Christ est de Haute Qualité. Parmi ces points d’appui inventés par le cœur humain pour trouver le bonheur et qui remplacent la personne de Christ, nous retrouvons  le légalisme, l’ascétisme, le ritualisme, le sacramentalisme, l’existentialisme, l’hédonisme, l'humanisme, l’agnosticisme, le déisme, l’apathéisme, l’athéisme, le panthéisme, l’animisme, le spiritisme, les superstitions, le fétichisme, la théologie dite naturelle et la visualisation positive, pour ne nommer que ceux-là.

Dans le légalisme, l’amour des choses de Dieu a remplacé l’amour pour le Dieu de ses choses. C'est le côté le plus positif de ce point d'appui du coeur, car c'est pour Dieu que l'on travaille. Toutefois, comme l'Écriture le mentionne :"Ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence, ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne sont pas soumis à la justice de Dieu; car Christ est la fin de la loi pour la justification de tous ceux qui croient. (Romains 10.2-4)
Le côté négatif des religions légalistes est l'esprit d'intolérance et de violence qu'elles développent l'une envers l'autre et cela jusqu'au meurtre et au génocide. L'exemple ultime de violences et d'actes haineux et meurtriers perpétrés par le légalisme se voient dans les scribes et pharisiens qui ont conduit à la mort le Seigneur Jésus. Le légalisme, comme les autres "ismes" que nous regarderons, cherchent tous à faire disparaître l'appui sur le Seigneur Jésus du coeur d'un croyant ou à empêcher le Seigneur Jésus d'entrer dans le coeur d'un incroyant.

Dans l’ascétisme, la recherche de la perfection par des privations ou renoncements physiques remplace l’acceptation de l’œuvre de Christ. Les adhérents à cette discipline volontaire du corps désirent atteindre un idéal élevé. Ils veulent le bonheur, la sagesse, la vérité ou le salut, mais ces efforts n’ont qu’une apparence de sagesse et ne contribuent qu’à une satisfaction personnelle.

Dans le ritualisme, la relation avec Christ a été remplacée par le respect de rites sacramentels.

Dans le sacramentalisme ou la sacralisation qui est une forme d’animisme au sein d'un rituel, la personne de Christ a été remplacée par des objets sacrés ou pire encore, l’objet sacré devient Christ. Dans les religions humaines, le sacrement est un intermédiaire entre le divin et l'humain. Le support de la foi n'est pas la révélation de Dieu ou les Saintes Écritures pour le sacramentalisme, mais une cérémonie, un rituel avec des objets sacrés investis d'une présence divine.

Dans l’existentialisme, la volonté humaine considère qu’elle peut être maître elle-même de ses actes et sa destinée sans avoir recours à Christ.

Dans l’hédonisme, l’un des aboutissements de l’existentialisme, la recherche constante du plaisir et la jouissance passagère de celui-ci rend le cœur aveugle à la recherche du bonheur permanent ou de la vie abondante que peut donner Christ.

Dans l'humanisme,

Dans l’agnosticisme, le cœur ne cherche pas Christ. Il dit que Dieu est inatteignable et inconnaissable. C’est un genre de scepticisme, plus proche de l’athéisme que du déisme. L’agnostique a peur de trancher. D’un côté, s’il avoue que Dieu existe, il devra s’engager avec Christ et ça, il ne le veut pas. De l’autre, s’il clame que Dieu n’existe pas, sa conscience l’accuse, alors, il préfère dire que Dieu, s’il existe, est inaccessible. Ce type de cœur se créera une éthique personnelle pour calmer sa conscience et remplacer Christ.

Dans le déisme,l’expérience individuelle remplace les Saintes Écritures pour connaître Dieu. Christ est remplacé par un personnage irréaliste inventé par les traditions des hommes. C’est une forme religieuse conforme à la raison. Ce style de pensée se noie dans le subjectivisme, car son désir d’arriver à Dieu en rejetant les Écritures dépend de l’imperfection des expériences individuelles et non de la révélation écrite et claire que les Écritures donnent de Christ. L’attachement à Christ est remplacé par une pratique morale humaniste. C’est une forme d’empirisme qui dit que toute connaissance procède de l’expérience. Ce qui est vrai, c’est ce que j’expérimente et ce que je sens. Parmi les croyants, cet état d’esprit peut conduire au rejet des Écritures comme la norme de la conduite au profit de l’expérience sensitive recherchée qui remplace graduellement la foi basée sur la Révélation écrite. La théologie dite « naturelle » s’inscrit dans cette ligne. Au 18e siècle, le rationalisme des Lumières s’est introduit dans les Églises en favorisant une morale humaniste et une théologie plus métaphysique qu’évangélique qui substituait la révélation des Écritures pour la raison humaine autonome.

Dans l’apathéisme, Christ n’a aucune importance et n’est d’aucune utilité. Les gens qui épousent ce style de pensée sont indifférents aux choses de Dieu. Quelqu’un parmi eux a dit : « Je ne peux croire personne à part moi-même. » Un autre a dit : « Au lieu de perdre mon temps à prier, je préfère une bonne sieste. » et encore : « Je vais vivre ma vie à fond, et si je meurs, j’aurai vécu ma vie à fond. » Dans cette philosophie de vie qui aboutit à l’hédonisme, Christ a été remplacé par les jouissances passagères de la vie qui pour les existentialistes aboutiront au néant. Jean-Paul Sartre, dans son livre « L’être et le néant », a dit que l’homme est une passion inutile et que tout existant naît sans raison.

Dans l’athéisme, Christ est un étranger, une pure hypothèse. Surtout pour l’athéisme scientifique qui considère que les progrès de la science depuis la révolution copernicienne et l’époque des Lumières, permettent de plus en plus d’expliquer le monde sans recours à l’existence d’un dieu quelconque. Un jour, Napoléon demanda au savant athée du nom de Pierre-Simon de Laplace pourquoi il n’incluait pas Dieu dans l’élaboration de son système de pensée. Celui-ci lui répondit qu’il n’avait pas besoin de cette hypothèse et rajouta plus tard pour sauver sa face devant Napoléon que l’hypothèse de l’existence de Dieu explique tout, mais ne permet de prédire rien et qu’en tant que savant, il se devait de lui fournir des travaux permettant des prédictions basées sur des certitudes. Dans ce système de pensée, la matière physique est le dieu qui a remplacé Christ.

Dans le panthéisme qui est une suite logique de l’athéisme, on dit que Dieu est tout. Mais il ne s’agit pas de Dieu, le Créateur de la matière, mais plutôt que le « tout », c’est-à-dire la matière, est dieu : tout ce qui existe est dieu. Le panthéisme est donc un naturalisme d’une Nature divinisée qui ne reconnaît que les principes découlant des lois de cette Nature. L’homme est donc perçu, au sein de la matière, comme partie intégrante de ce dieu Nature. Pline l’Ancien, romain du 1er siècle, un naturaliste auteur d’une encyclopédie de 37 livres intitulée « Histoire naturelle » disait que le monde, ou le ciel, doit être considéré comme une divinité éternelle, immense, sans commencement et sans fin. Le monde est sacré, tout dans tout et il est lui-même le tout. Il renferme tout en soi; il est à la fois l’œuvre de la nature et la nature elle-même. (Histoire naturelle, livre 2) Dans le panthéisme, Christ devient un simple humain qu’on a divinisé. L’homme respecte mieux la nature que son Créateur. Le monde matériel remplace Christ dans le cœur du panthéiste.

Le futur de l’humanité pour les panthéistes repose sur le néant. Pierre-Simon de Laplace, l’un des fondateurs de l’hypothèse de la nébuleuse solaire, croit que dans environ 5 milliards d’années, le Soleil se refroidira et laissera derrière lui un cadavre stellaire appelée « la naine blanche ». Ensuite, certaines planètes seront détruites alors que d’autres seront éjectées dans l’espace. Finalement, le soleil, devenue « une naine noire », finira sa course, gelé  et dans la solitude. Voilà l’espérance finale des panthéistes existentialistes : la solitude du néant. On comprend mieux alors pourquoi les hédonistes ne veulent se priver d’aucun plaisir de la vie pendant qu’elle passe, car selon eux et comme eux, pour tous les amants de la matière, il n’y a aucune conséquence pour nos actions, bonnes ou mauvaises, après la mort.

Dans l’animisme, le recours à Christ est remplacé par le recours aux âmes qui animent les êtres vivants ou les objets naturels, ainsi qu’à des esprits protecteurs sortis des ancêtres décédés ou de certains animaux. Chez les  animistes, les forces occultes positives ou négatives concernent la pierre, le vent, le rocher, le sable, l’eau, la feuille et le feu. Nous retrouvons des pratiques animistes, en relation avec ces éléments dans plusieurs religions. Dans l’hindouisme l’eau du Gange est vénérée. Dans l’Égypte ancienne le fleuve du Nil était divinisé. Chez les Celtes, il y avait le culte des arbres et le culte du feu chez les Romains avec les Vestales. Plusieurs grandes religions font accorder leurs pratiques ou fêtes religieuses dans des temps de l’année en rapport avec les mouvements du Soleil ou de la Lune. L’empereur Constantin a placé la fête de Noël au temps du solstice de décembre. La fête de la Saint-Jean tombe sur le solstice de juin. Au monument Stonehenge situé au Royaume-Unis, inscrit sur la liste du patrimoine mondial, environ un million de visiteurs s’y rendent chaque année et l’un des buts de la visite est de célébrer le passage à l’été. Chez les Lakotas, une tribu autochtone américaine du peuple sioux, on célèbre le solstice d’été par la danse du soleil. Dans toutes ces fêtes, ce n’est pas Christ qui est au centre, mais la « mère-nature » ou la satisfaction de plaisirs individuels ou collectifs.

Dans le spiritisme, au lieu de faire confiance à Dieu pour notre avenir et de remettre notre vie entre les mains du Seigneur Jésus, on consulte les esprits des défunts à l’aide de médiums ou de supports inanimés. En plus des âmes des morts, les anges et les démons sont invoqués. Les encyclopédies Quid et Britannica classent le spiritisme parmi les religions, de même que le dictionnaire des faits religieux, édité par les Presses universitaires de France de 2010 et l’encyclopédie Les religions, éditions Gründ de 2009. Dans l’Égypte antique, on invoquait les morts pour obtenir des rêves prémonitoires. Chez les Hébreux, Saül consulta une nécromancienne pour parler avec l’esprit du prophète Samuel avant une bataille contre les Philistins. Dans l’antiquité occidentale, en Gaule, les druides et les vates invoquaient les morts. Chez les Grecs, pour communiquer avec les morts, on disposait de prêtres, temples et fêtes annuelles. Tout le peuple de la Rome antique se rendait chez des prophétesses qui communiquaient avec l’au-delà. Un conseil spirite international, fondé en 1992 au Brésil, fédère environ dix mille associations qui comptent plus de vingt millions d’adeptes dans vingt-quatre pays, à part des dizaines de millions de sympathisants et pratiquants amateurs.

Le spiritisme moderne se veut une philosophie qui répond aux questions fondamentales de l’être humain : D’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Toutefois, les médiums qui consultent les morts pour répondre à ces questions rejettent la Bible qui contient clairement toutes les réponses à ces questions et même plus encore. Le spiritisme dit aussi que Dieu est le principe de toutes choses, une force d’amour, créatrice, infinie et éternelle. Toutefois, ils rejettent la vérité de l’existence d’un Dieu personnel Créateur de la matière et de l’homme. Pour eux, Dieu est l’énergie totale qui émane de la matière. Les âmes des vivants et de morts font partie de cette énergie. La connaissance dans le spiritisme n’est pas basée sur une relation personnelle avec Jésus par la foi, mais des expériences de communication avec les esprits. Donc, dans le spiritisme, la connaissance du Christ vivant est remplacée par la connaissance de l’esprit des morts.

Dans les superstitions, le recours à Christ est remplacé par les pouvoirs accordés à certains objets, actes ou circonstances. Selon un sondage réalisé par l’Associated Press en 2007, 34% des Américains croient aux fantômes, 48% aux perceptions extrasensorielles et 19% aux sorts et à la sorcellerie. Une enquête menée par le Dr Richard Wiseman à l’Université de Hertfordshire en 2003 a permis de savoir que 77% des Britanniques touchent du bois pour appeler la chance, 65% croisent leurs doigts pour la même raison, 50% évitent de passer sous les échelles, 39% croient que briser un miroir attire la malchance, 28% ont des porte-bonheur et 26% croient que le nombre 13 est la malchance. L’une des constatations de l’enquête est que la superstition est l’apanage de toutes les couches de la société, le riche, le pauvre, l’éduqué, le non scolarisé et même dans le monde militaire et médical.

Quelqu’un a dit que la plupart des gens dépense la meilleure partie de leur vie à rechercher la chance, l’amour, la bonne fortune et le bonheur et le reste du temps à empêcher quoi que ce soit de les empêcher d’atteindre ces choses. Voilà la raison d’être de la superstition. Aujourd’hui, l’éducation, la technologie et la psychologie ont beaucoup évoluées. Les gens n’ont pas besoin de la superstition. Mais cela en n’empêche pas plusieurs de marcher à côté de l’échelle, porter un trèfle à quatre feuilles ou de se croiser les doigts ou toucher du bois pour conjurer un mauvais sort afin de se sentir protégé. Si manger des longues nouilles permet de vivre plus longtemps, ça vaut le coup. Et si accrocher des gousses d’ail au-dessus de la porte peut garder le mal éloigné, qu’est-ce qu’on peut perdre à en accrocher quelques gousses ? Disent plusieurs.

Les vieilles superstitions se frayent un chemin dans le monde moderne en essayant de convaincre les gens qu’elles peuvent les aider à travers les incertitudes de la vie mouvementée d’aujourd’hui. Ce n’est pas une coïncidence que la loterie, le jeu par excellence de la chance, est basé sur les nombres. Depuis qu’ils existent, les nombres ont été teints par les superstitions. Le Dr Wiseman a remarqué l’apparition de nouvelles superstitions : porter du linge chanceux avant un examen ou un interview pour un emploi, utiliser des nombres chanceux dans les numéros de loterie, éviter de demeurer dans la chambre de bain après qu’on a vidé la toilette, toujours quitter une maison par la même porte que vous êtes entré, ne jamais mettre le volume du son à 13 dans une auto, quand une horloge a des couples de nombres identiques comme 12 :12, on doit prononcer l’heure à voix haute pour éviter la malchance, quand on voit un corbillard, on doit toucher son collet de chemise jusqu’à ce qu’on voit un oiseau. La nature des comportements observés par les personnes superstitieuses démontre que les superstitions se développent et évoluent toujours et qu’elles sont là pour demeurer. Les objets ou les attitudes superstitieuses prennent toute la place dans le cœur et obstruent l’intelligence. Quand Christ remplie un cœur toutes les superstitions finissent par disparaître, car avec la vie abondante qu’il donne, il pourvoit à tous nos besoins. Étant lui-même le Chemin, c’est lui qui nous guide quand tout s’assombrit autour de nous. Étant lui-même la Lumière, il éclaire le sentier devant nous. Étant lui-même la Vie et lui vivant en nous, nous ne mourrons jamais. Christ est tout pour tous ceux et celles qui vivent une relation personnelle avec lui par la foi en accord avec les Écritures.

Dans le fétichisme, élément important du chamanisme et des superstitions dans le monde occulte, Christ est remplacé par des objets revêtus de pouvoirs occultes. Il y a des totems qui vous aident dans les moments difficiles, un autre qui vous montre le chemin et un autre qui vous avertit ou qui vous fait partir en retard un matin pour vous faire éviter un accident, ou un autre qui vous aidera à surmonter vos peurs et dans tout ce que vous devez surmonter pour avancer. Même dans le monde moderne actuel, des millions de personnes utilisent le capteur de rêve pour les aider à contrer les cauchemars. On en voit accroché après le miroir dans les automobiles, ou sur le bord des fenêtres dans les maisons. Dans les soirées de bingo communautaire, plusieurs placent des petits éléphants à côté de leurs cartes pour attirer la chance. Parmi les centaines d’objets, amulettes ou talisman, sensés éloigner la calamité ou favoriser la bonne fortune, plusieurs sont habillés d’un arrière-plan biblique afin de leur donner notoriété et une certaine forme de légitimité parmi les adeptes des religions. Il y a le fer à cheval qui protège la maison avec les pattes tournées de façon à représenter un C qui est la première lettre de Christ. Il y a la croix que les gens portent souvent au coup avec l’impression qu’ils seront plus chanceux. On fait une croix sur le pain pour conjurer le mauvais sort ou éloigner les mauvais esprits. Il y a le croisé des doigts en forme de croix pour conjurer le mauvais sort, en référence à la Croix et au vade retro Satanas de Christ. Il y a la patte de lapin: si cette patte provient d’un lapin qui a été tué un vendredi saint,  on dit qu’elle a de réels pouvoirs.  Il y a les clés qui sont un symbole puissant dans la magie. Elles sont introduites dans divers types d’initiation au sein de l’occultisme. On dit que c’est St-Pierre qui détient les clés du paradis et de l’enfer. L’une est blanche et l’autre noire. Il y a la pièce de monnaie jetée dans une fontaine qui est sensée attirer les faveurs d’un saint. Il y a le chiffre 7 que l’on dit porte-bonheur, car Dieu a tout créé en 7 jours. Terminons avec les larmes de Job qui proviennent d’une plante vivace de la famille des poacées. On utilise ses graines pour faire des chapelets. On dit que ses graines attirent la chance dans les jeux de hasard et qu’elles sont reconnues pour réaliser tous les vœux, attirer l’argent vers soi, trouver un emploi et connaître la prospérité.

Edward Burnett Tylor, considéré comme le fondateur de l’anthropologie britannique, a écrit que l’animisme représentait le premier stade de religiosité humaine, celui des sociétés les plus primitives, ensuite suivait le fétichisme, puis le polythéisme, et finalement le monothéisme. M. Taylor a touché un point important dans sa théorie, c’est-à-dire qu’il y a un lien entre tous ces styles de pensée. Mais nous devons y insérer un bémol. C’est plutôt le monothéisme qui existait en premier. Nos premiers parents furent créés par l’Éternel Dieu unique, mais après la chute, leur descendance est tombée dans le polythéisme, la violence et la barbarie. Les styles de pensée du panthéisme, de l’animisme avec son fétichisme sont apparues au sein d’une race humaine déchue qui après avoir perdu son paradis, essaiera de le regagner par ses propres forces ou par celles des lois naturelles ou des forces occultes, sans l’aide de Christ.

Les  deux derniers styles de vie que nous avons présentés, les superstitions et le fétichisme, n’ont pas été placés là au hasard. Nous croyons qu’ils sont les pointes d’icebergs qui cachent dans les profondeurs de l’eau des arêtes tranchantes comme celles qui font couler des navires déclarés insubmersibles. Voilà pourquoi les capitaines de bateaux se méfient de ces petites pointes qui émergent de l’océan et qui paraissent si inoffensives. Le croisement des doigts, le toucher du bois, les petites statuettes, amulettes ou talismans paraissent bien anodins, mais sous la surface, dans les profondeurs du cœur humain, se cachent de grosses masses mortelles pour l’âme humaine. Ces pointes sont les manifestations extérieures, les preuves certaines que le cœur qui les produit n’est pas encore entré dans une relation intime avec Christ. C’est un état de mort spirituelle. Mais quand une personne a reçu Christ, voici ce que les Écritures déclarent :

« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion… Mais Dieu qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ  (Éphésiens 2.1-2,4-5). »

Nous nous pencherons maintenant sur un aspect de la théologie dite « naturelle ». Ce courant de pensée est plus philosophique que théologique. En résumé, c’est la connaissance de Dieu par la raison et non par la Révélation. Cette philosophie ne fait appel qu’à la faculté naturelle de l’intelligence humaine pour connaître l’existence et les attributs de Dieu. Cette recherche de Dieu se fait à l’exclusion de toute révélation surnaturelle. (Paul Clavier, p.7 Ed Vrin, Qu’est-ce que la théologie naturelle ?) Cette théologie rejoint subtilement le panthéisme en ce qu’elle recherche Dieu dans la nature qui est son expression.
En terminant, voyons la visualisation positive. C'est un outil populaire de développement personnel. Ceux et celles qui pratiquent cette méthode disent qu'elle permet de mieux se préparer aux situations que nous allons vivre, de gérer le stress, de garder la motivation sur le long terme et de dépasser nos appréhensions et nos peurs. En visualisant de façon positive un événement ou une personne, vous pourrez l’aborder avec plus de confiance et de manière plus détendue. Quand le but est vraiment atteint, le cerveau ne doit plus faire la différence entre le réel et cet exercice de visualisation. En ce qui concerne le chrétien qui tente cette expérience en visualisant Christ pour entrer dans une communion intime avec lui, ce n'est pas Christ qu'il verra, mais le fruit de son imagination mêlé avec des images vues dans des livres ou des films. Ce n'est pas contempler les gloires de Christ par la foi par l'entremise de la révélation écrites des Saintes Écritures, mais un Christ issu de l'intelligence naturelle qui rejette la Bible comme autorité dans la communion avec Dieu. Malgré la sincérité des croyants qui utilisent cette méthode, ils sont sur une voie très subjective qui les éloignera de la confiance simple en Dieu qui s'est révélé clairement dans les Écritures. Nous n'avons pas besoin de visualisation pour voir Jésus, mais du Saint-Esprit qui nous révèle dans les Écritures le Père des lumières et des miséricordes et son Fils bien-aimé dans le royaume duquel nous avons été transportés. (Colossiens 1.12-13) La visualisation positive pour voir Christ est donc un faux point d'appui

Le commun dénominateur à ces styles de pensée ou de vie que nous avons résumés est le remplacement de la personne de Christ par quelque chose, mais Christ est la porte pour aller à Dieu, le chemin sur lequel se trouve la connaissance de Dieu, une connaissance qui implique bien plus qu’un savoir, mais une vie abondante et éternelle. Jésus lui-même a dit : « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jn 17.3).

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