LE NOM DE TON DIEU

PRONONCIATION CORRECTE DU MOT « CHRIST » EN FRANÇAIS
Dans le nom Jésus-Christ, les deux dernières lettres du mot « Christ » doivent toujours être prononcées ou entendues en français. Elles ne sont pas muettes.
Il n’est pas question ici de dénoncer une erreur doctrinale concernant notre Seigneur, mais plutôt de mettre en lumière un manque de bienséance concernant la prononciation de son nom. Quand on aime quelqu’un, il va de soi de ne pas balbutier son nom. Même lorsqu’on ne connaît pas intimement une personne, il est de bonne éducation de prononcer son nom correctement. Cela est d’autant plus vrai qu’il s’agit ici du Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, le Fils du Père.
Nous lançons un appel au cœur du peuple de Dieu de langue française. Nous vous encourageons à prononcer correctement son nom. Si vous parlez français ou apprenez le français, il est bienséant de bien apprendre à prononcer son nom. Il est regrettable que parmi toutes les classes de gens de la société de langue française, riches ou pauvres, petits ou grands, religieux ou non et même parmi les croyants évangéliques, on ne sache pas, ou on ne veut pas, prononcer correctement le titre « Christ » lorsque celui-ci est associé au nom « Jésus ». On entend le bizarre balbutiement « Jésus-cri » au lieu de « Jésus-Christ ». Si vous voulez savoir comment prononcer « Christ », prononcez-le seul. Vous devez le prononcer ainsi quand vous l’associez à Jésus. Vous ne diriez pas « Cri » a donné sa vie pour moi, mais « Christ » a donné sa vie pour moi. Les deux dernières lettres doivent être audibles.
Pourquoi enlève-t-on les deux dernières lettres de Christ en parlant ? Enlève les deux dernières lettres de ton propre nom ou de quelqu’un de ta famille et tu verras comme il devient méconnaissable; tu n’oserais pas appeler quelqu’un de cette façon en public par crainte de paraître moqueur ou disgracieux, voire même de te faire accuser de mépris envers cette personne.
Tentons l’expérience avec certains noms en enlevant les deux dernières lettres et vous verrez vous-même la moquerie qui en résulte :
M.Croteau deviendrait M. Crote et Mme Lebeau deviendrait Mme Lebe
M. Bibeau deviendrait M. Bibe et Mme Lafont deviendrait Mme Lafo
M. Lamarche deviendrait M. Lamarc et Mme Lafleur deviendrait Mme Lafle

Voici sept arguments en faveur de la bonne prononciation du titre « Christ » :

1er L’ARGUMENT PHONÉTIQUE
Le Dictionnaire de la prononciation française dans sa norme actuelle, par Warnant, Éditions Duclot, à la page 120 nous donne la bonne prononciation pour Christ dans le système phonétique internationale : christ n. krist. Toutes les lettres sont prononcées.

2e L’ARGUMENT GRAMMATICAL
Il n’existe aucune règle ou exception grammaticale qui justifie l’enlèvement des deux dernières lettres (st) dans le nom « Christ » quand on le prononce précédé de Jésus : Jésus-Christ. On doit dire Jésus-Christ en prononçant distinctement les deux dernières lettres de Christ et non prononcer Jésus-Cri.
Toutefois, il existe des noms de personnes finissant par les lettres « st » qui sont muettes. Par exemple, dans le nom Paul Genest, les deux dernières lettres ne sont pas prononcées. Elles sont muettes, peu importe si Genest est précédé du prénom Paul. Elles sont toujours muettes. Dans le cas de Paul Genest, prononcer dans certains cas les deux dernières lettres dénaturerait le nom de la personne en le rendant méconnaissable. Il ne peut y avoir de milieu en relation avec le nom d’une personne. Soit que les dernières lettres sont toujours muettes ou soit qu’elles sont toujours prononcées.

3e L’ARGUMENT LINGUISTIQUE
En réalité, cet argument précède les deux premiers en étant leur base. Le titre « Christ » dans le nom de Jésus est la traduction du grec « kristos » rendu en français par « Christ ». La prononciation française qui respecte la source linguistique du mot est « Christ » et non « Cri » qui dénaturerait sa source.

4e L’ARGUMENT LOGIQUE
Il est complètement illogique de changer la prononciation du nom d’une personne à cause de sa position avec d’autres mots dans une phrase. Exemple : On dit le « Christ Jésus » est venu sur terre, mais si l’on place « Christ » après Jésus, on entend « Jésus-Cri » est venu sur terre. C’est illogique!

5e L’ARGUMENT SOCIAL
Changer la prononciation du nom d’une personne en public résulte en moquerie et peut causer du tort à la réputation de cette personne.

6e L’ARGUMENT PSYCHOLOGIQUE
La modification non justifiée du nom d’une personne pourrait entraîner un problème identitaire dans l’esprit de cette personne. Bien entendu, le Seigneur Jésus n’est pas en cause ici, n’ayant jamais eu, ni n’aura aucun problème d’identité. Cet argument est un exemple à notre niveau pour démontrer le non-sens de changer la prononciation du nom de quelqu’un. Le meilleur exemple pour illustrer cet argument est le surnom donné à des gens que l’on dit sympathique, mais qui à la longue mine le subconscient : Ti-Bout, Tit-homme, Ti-monstre, Ti-cul. Ici, nous passons l’exemple de parents qui donnent à leurs enfants des surnoms ridicules qui n’élèvent en rien le caractère, ni ne fait aucun bien au cœur. Nous passons sous silence également les changements de prononciation du nom d’élèves dans les cours de récréation des écoles quand un groupe s’en prend à des étudiants exclus de leur cercle, sans parler des violences verbales qui font plus mal que les coups physiques.

7e L’ARGUMENT SPIRITUEL
Il est écrit dans la Bible que Dieu a donné à Jésus un nom au-dessus de tout nom (Philippiens 2.8-11). De plus, « Christ » est son titre messianique démontrant le triple aspect de l’oeuvre du Rédempteur: Comme prophète, Christ apporte la connaissance de Dieu, comme prêtre, il apporte le sacrifice et comme roi, il gouverne. C’était la triple onction officielle dans l’Ancien Testament, les trois onctions théocratiques essentielles ordonnées par Dieu: L’onction du souverain sacrificateur (Lév 8.12), celle du roi (1 Sam 10.2; 16.13) et celle du prophète (1 Rois 19.16) « Lorsque le médiateur du salut est décrit comme Christ, Messie, c’est-à-dire « oint », cela signifie que les plus hautes fonctions et dignités de l’ancienne alliance sont unies en sa personne, et qu’en lui, toutes les prophéties ont trouvé leur accomplissement. » (Erich Sauer, Le triomphe du crucifié, Éd. La voix de l’Évangile, p.16, Suisse, 1962)
Alors, ne vaut-il pas la peine de bien prononcer son nom sachant qu’il est le Seigneur ? Savez-vous que c’est seulement le nom du Seigneur qui est balbutié ainsi. Les hommes n’auraient jamais osé faire cela avec le nom des dictateurs qui ont passé sur terre sous peine de réprimandes. Alors, pourquoi faire cela au Fils de Dieu qui nous a aimé au point de donner sa vie pour nous ?
Comme nous l’avons mentionné au début, nous lançons un appel au cœur du peuple de Dieu de langue française. Nous vous encourageons et demandons de respecter le Seigneur en prononçant correctement son nom glorieux.

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